La joie nous donne envie de vivre et d’explorer le monde. L’enfance est le royaume de la joie et de la créativité. La joie est partout. Cependant, elle tend à se perdre à mesure que nous entrons dans le monde adulte et que nous prenons conscience des aspects économiques et politiques de la vie en société. La joie nous permet de vivre sans la peur de ne pas être à la hauteur des rôles que nous nous sommes attribués, et qui ferment la porte aux possibles.
Nous sommes ce que nous voulons être. Soyons ce que nous rêvons d’être !
Au départ, toutes les potentialités sont ouvertes. Notre perception de nous-mêmes nous enferme, comme des huîtres, chaque fois qu’une croyance socio-éducative ou limitante apparaît, sous prétexte de vouloir nous protéger. L’ego est là pour ça. Pourquoi nous écoutons-nous autant ? Pourquoi ne nous laissons-nous pas vivre sans la peur d’altérer l’image que nous nous sommes créée ? Coincés nous sommes, coincés nous restons.
Comment reprendre le contrôle ? En déconstruisant le pilotage automatique dans lequel nous nous sommes installés ? Pourquoi ? pour retrouver le gout de la page blanche pour écrire notre histoire. Incarnés dans la matière, nous avons du mal à la bouger. Seuls les événements choquants et bouleversants de notre vie arrivent à secouer les systèmes internes ancrés, qui viennent nous secourir en mettant à bas notre enfermement.
Prendre les coups du destin comme des portes ouvertes
Passé la sidération et le choc émotionnel, nous acceptons de remettre en cause les principes de vie que nous avions établis. Ils s’écroulent et celui-ci bouscule notre structure mentale trop rigide, qui s’ouvre à de nouveaux angles de vue. Les principes importants qui avaient tissé notre façon d’être se rééchelonnent, et d’autres s’invitent jusqu’à ce qu’ils s’effritent à leur tour.
Nos masques sont-ils utiles ? Les schémas éducatifs sont-ils incontournables ou seulement existent-ils pour nous aider à nous positionner ? Prendre pour acquis est une manière d’abandonner le libre-arbitre. Nous avons les moyens de nos fins. Sachons respirer et accueillir les opportunités de développer de nouvelles réponses aux questions qui nous sont posées. L’impermanence de toute les façons court partout.
Accepter le changement
Dans une famille, un couple, une organisation, une société, les relations se modifient constamment. Elles évoluent en fonction d’une multitude de paramètres : des envies, des réactions, des nouveautés, etc. Telle une rivière qui coule dans son lit, nous vivons sur un chemin qui peut être parfois tranquille ou impétueux, ou présenter de multiples intersections. L’adaptation, consécutive au changement, implique la responsabilité de s’engager.
L’intuition comme guide
Comment surpasser la raison, si ce n’est par l’écoute de l’intuition ? La raison peut être perçue comme un destructeur du plaisir de faire. Les « il faut que » pourrissent l’envie. Et si nous abandonnions les « il faut » pour les « j’ai envie » ? Sinon, tout semble rébarbatif et sans vie… Les obligations sapent le moral. Et si « se faire une joie de » devenait le quotidien, laissant ainsi l’intuition coordonner nos journées, plutôt que d’établir des to-do lists interminables ? Ce qui nous différencie des robots est justement cette prise de risque que chacun accepte avec des niveaux d’intensité différente, mais qui nous permet d’être et de rester vivants.
Comment la médiumnité par incorporation peut aider ?
Se connecter à un individu pour ressentir physiquement ses points de tension et blocage constitue une aide importante pour celui qui s’est coupé de ses ressentis ou qui fait preuve de déni face à ses souffrances. Les dysfonctionnements amènent « le canal » à parler de ce qu’il reçoit pour faire émerger chez la personne des prises de conscience. Dans ces moments peuvent également servir à décharger la personne de fatigue, tensions, etc et, au-delà, à répondre à certaines questions. Définir la source des éléments perturbateurs, notamment des croyances ou des schémas répétitifs qui la bloquent, permet d’effectuer un pas vers un mieux-être. La perspective de pouvoir entamer un processus de changement apporte ainsi une joie qui incite l’individu à poursuivre son chemin vers l’éveil à Soi.
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